Biographie Olivier Balez

Olivier Balez naît à Besançon en 1972 et y reste jusqu'à l'âge de neuf ans avant que sa famille ne parte s'installer à Nice. Souhaitant devenir illustrateur, il se forme aux arts appliqués de l'École Estienne à Paris de 1990 à 1995, et complète ses études au National College of Art and Design à Dublin, en Irlande. Il part ensuite vivre plusieurs mois à Barcelone et à Sydney. De retour à Paris, il crée, avec d’autres illustrateurs, un atelier graphique : « Les Dents de la Poule »1. Après avoir vécu un temps à Nice puis au Chilipendant dix ans, Olivier Balez s'installe en 2016 à Angoulême. Il exerce dans les domaines de la littérature jeunesse, des illustrations de presse et de la bande dessinée.

Sa rencontre avec le créateur du Poulpe, Jean-Bernard Pouy, l’amène produire un feuilleton intitulé Satanique ta mère dans Libération pendant l’été 1997. L’année d’après, il conçoit lui-même son aventure du Poulpe, L’Opus à l’oreille, publiée pour Angoulême dans un coffret BD chez Baleine Cent pour sang bande dessinée.
En 2000, il rencontre Éric Corbeyran avec qui il signe une histoire pour Paroles de taule (2001 chez Delcourt) puis deux bandes dessinées chez Dargaud, Le Village qui s’amenuise (2004), une fable rurale sur le thème de l’incommunicabilité et Charmes fous (2005), une histoire teintée de croyances et de jalousies maladives.
Avec Florence Décamp, journaliste correspondante de Libération et Géo, basée sur Sydney, il inaugure en 2004 une série de trois bandes dessinées, Le Cycle du Nautile, qui explore les lieux méconnus du Pacifique. Le premier épisode met en scène deux aventuriers, à la recherche d’un trésor convoité par un antiquaire sans scrupule.
En 2007, il publie la bande dessinée policière Angle mort sur un scénario de Pascale Fonteneau.
Il a collaboré avec le scénariste Arnaud Le Gouëfflec sur les albums Topless (Glénat, 2009), Le Chanteur sans nom (Glénat, 2011) et J'aurai ta peau, Dominique A (Glénat, 2013). Il a également travaillé avec Pierre Christin pour les albums Sous le ciel d’Atacama (Casterman, 2011) et Robert Moses : le maître caché de New York (Glénat, 2014). Dans l'album La Cordée du mont rose (Les Arènes - XXI, 2011) qu'il a entièrement réalisé, il relate l'histoire de son frère Éric, atteint de la maladie de Crohn.
Olivier Balez signe régulièrement des couvertures de romans noirs, tant pour les adultes (dans la collection « Librio Noir » et, au Seuil, des romans de Francis Mizio, Thierry Jonquet, Dominique Manotti…) que pour la jeunesse (Syros, collection « Rat noir »).
Il travaille aussi pour la presse, notamment pour le journal Le Monde et la revue XXI

Editions Glénat
Beauté noire
J'aurai ta peau Dominique A
Olivier en dédicace à Hautvillers en 2019
Etienne en dédicace
Robert Moses
Le chanteur sans nom

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